Auteur/autrice : Kévin

  • Claude chez Deloitte : quand l’IA responsable finit entre les mains de consultants irresponsables

    Un Claude Center of Excellence. 15 000 employés certifiés. 470 000 utilisateurs globaux. Une promesse d’IA conforme, transparente et éthique. Et au milieu de tout ça, un rapport truffé de conneries générées par GPT‑4o. Bienvenue dans la comédie de l’enterprise AI.

    Anthropic x Deloitte : union sacrée entre l’IA safe et la facture salée

    D’un côté, Anthropic, le fabricant de Claude, LLM poli, prudent, modéré et mou du genou.
    De l’autre, Deloitte, le géant du consulting mondial, célèbre pour vendre du PowerPoint à la minute et des audits d’algorithmes à 6 chiffres.

    Ils s’aiment.

    Et ça donne un partenariat qui ferait rire si ce n’était pas aussi sinistre :

    • Claude sera déployé chez les 470 000 employés de Deloitte.
    • 15 000 d’entre eux seront certifiés Claude™, probablement avec un quiz sur “comment ne pas faire halluciner ton IA sur une citation juridique”.
    • Un Claude Center of Excellence va être fondé, nom digne d’un MMORPG, contenu digne d’un tableur.
    • Ensemble, ils vont construire des solutions IA sectorielles pour la finance, la santé, le service public… Parce qu’évidemment, c’est ce qu’il manquait à la médecine : un bot compliant qui paraphrase du bullshit réglementaire à 200 tokens/seconde.

    La certification Claude™ : la nouvelle secte d’entreprise

    Tu pensais qu’on allait former les gens à comprendre l’IA ?
    Non, non. On va les certifier.

    Un badge, une formation, quelques slides, et boum :
    tu deviens “Claude-ready”.

    Tu peux maintenant dire à ton client :

    “Oui monsieur, j’ai une IA conforme. Je suis Deloitte Certified. Je sais cliquer sur ‘Regenerate’ avec intégrité.”

    La certification Claude, c’est l’illusion de contrôle dans un monde où l’IA hallucine plus vite que les RH ne peuvent imprimer les NDA.

    Claude Center of Excellence : le sanctuaire du jargon creux

    Imagine un bureau climatisé, avec du mobilier gris, où des gens formulent des “frameworks d’implémentation AI” pendant que Claude génère des résumés d’articles qu’ils n’ont pas lus.
    C’est ça, leur “center of excellence”.

    C’est là qu’ils vont bâtir l’IA responsable… avec des mots.
    Pas des garde-fous.
    Pas des garanties.
    Des mots.

    Tu veux des exemples ?

    “Transparence opérationnelle basée sur des pratiques adaptatives.”
    “Modèles décisionnels contextualisés à travers des pipelines IA régulés.”
    Personne ne comprend.
    C’est parfait. C’est Deloitte.

    Interlude : le fiasco australien qu’ils voudraient bien oublier

    En parallèle de cette grande déclaration d’amour entre consultants et IA, Deloitte Australie s’est offert une petite humiliation publique :

    • Un rapport de 237 pages payé par le gouvernement contenait des citations inventées, des sources fictives, et des références universitaires hallucinées.
    • L’outil utilisé pour générer ce chef-d’œuvre de confusion ? GPT‑4o.
    • Résultat : remboursement partiel, rapport corrigé, image flinguée.
      ([source : AP News, FT, The Guardian])

    Et tu sais quoi ? Ce n’est même pas un bug.
    C’est le cœur du problème : ils ont laissé une IA faire le boulot d’un humain sans relecture sérieuse.
    Mais ne t’inquiète pas, maintenant ils veulent faire ça à l’échelle mondiale avec Claude.

    Finance, santé, secteur public : on déploie Claude dans les endroits les plus critiques (quelle bonne idée)

    Parce que si y’a bien un endroit où il faut tester de l’IA en prod sans certitude, c’est bien les hôpitaux, les banques, et l’administration.

    Avec des phrases rassurantes comme :

    “Solutions co-développées avec le Trustworthy AI™ Framework”
    ou
    “Claude a été choisi pour son respect des normes de conformité.”

    Spoiler : ce que tu appelles « Trustworthy AI », nous on appelle ça “prompt sur Word avec des garde-fous en plastique.”
    Et la conformité, c’est pas une case à cocher dans le back-office. C’est un processus légal et éthique que Claude hallucine encore à 40%.

    La vraie raison : vendre des heures facturables déguisées en transformation éthique

    Ce partenariat n’est pas fait pour “révolutionner” l’entreprise.
    Il est là pour vendre plus de missions.
    Former plus de consultants.
    Faire payer des intégrations Claude dans des systèmes où Claude ne comprend rien.
    Et ensuite facturer encore quand ça bugue.

    C’est du SaaS à la sauce consulting : tu déploies l’IA, tu fais semblant qu’elle marche, tu reviens six mois plus tard corriger ce que tu savais déjà bancal.
    Et à la fin, t’envoies la note.

    Conclusion : l’IA d’entreprise, c’est pas de l’innovation. C’est un modèle de rente.

    Claude n’est pas un produit révolutionnaire.
    Claude est une excuse pour créer des couches d’inefficacité rentable.
    Et Deloitte ne veut pas te sauver du chaos de l’IA.
    Ils veulent te faire croire qu’ils la contrôlent, pour pouvoir te vendre la bouée, l’eau, le bateau, et les règles de sécurité.

    La tech avance.
    Les consultants vendent des certificats IA.
    Et nous, on soupire.

  • Comet : le navigateur IA qui veut réfléchir à ta place (et qui le fait mal)

    Le futur, c’est maintenant : tu ouvres une page web, tu ne la lis pas, et une IA te dit ce qu’il faut en penser. Bienvenue dans l’Internet sous tutelle.


    Comet, la promesse stellaire de Perplexity

    Perplexity, ces petits génies du marketing algorithmique, ont lancé un navigateur web appelé Comet, censé révolutionner ta navigation.


    Enfin, « ta » navigation… façon de parler, parce qu’en réalité Comet veut naviguer à ta place.


    Tu sais, comme ce pote relou qui prend la manette pendant que t’essayais de jouer tranquille.

    “Laisse, je résume la page.”
    “Laisse, je choisis les liens pour toi.”
    “Laisse, je réponds à tes mails.”
    “Laisse, je t’observe 24/7 pendant que tu cliques.”

    Comet, c’est donc un Chrome sous stéroïdes IA, avec une ambition claire :
    Tu ouvres des pages, mais c’est l’IA qui les lit. Toi, tu souris. Tu payes. Tu dis merci.

    Ce que ça fait concrètement (spoiler : trop)

    Résumer chaque page web automatiquement. Même quand tu ne l’as pas demandé. Même quand c’est inutile.

    “T’assister” dans ta navigation. L’IA suit ce que tu fais, te propose des actions, complète tes recherches.

    Automatiser certaines tâches. Comme envoyer des mails, organiser des infos. À condition de lui donner accès à tout.

    Te faire croire que c’est une aide. Alors que tu viens d’installer un petit espion bavard et bien intentionné.

    Ce qu’on ne te dit pas (mais que tu vas apprendre à tes dépens)

    C’est vulnérable aux attaques de merde

    Tu veux rire ?
    Des chercheurs (et Brave) ont montré que Comet peut être manipulé à distance par des sites malveillants.
    Tu ouvres un site piégé → le contenu piège l’IA → l’IA t’induit en erreur → tu te fais baiser proprement.

    C’est ce qu’on appelle une prompt injection indirecte.
    Traduction : un site peut convaincre ton navigateur IA de dire n’importe quoi, voire de t’envoyer sur une arnaque, avec le sourire.

    Et toi t’étais là genre :

    “Wow, elle est cool cette technologie, elle m’évite de lire.”
    Bravo, champion.


    Tu donnes les clés de ton cerveau

    Comet veut être ton copain intelligent.
    Mais pour ça, il a besoin de tout voir :

    • Ton historique
    • Tes recherches
    • Ton courrier
    • Ton scrolling de 23h sur des sites un peu limites

    Et tu crois que tout ça reste “local” ?
    Tu crois que l’IA ne garde rien ? Ne s’entraîne pas dessus ?
    Réfléchis. Tu navigues. Elle apprend. Tu es littéralement un cobaye d’UX sur pattes.

    C’est mal fichu, en plus :

    • Résumés bancals.
    • Perte de contexte.
    • Confusion entre sections.
    • Performances médiocres hors démo YouTube.


    Tu pensais avoir un copilote ?
    T’as eu un stagiaire en panique qui devine ce que tu veux… et se trompe 7 fois sur 10.


    C’est un piège à lock-in

    Tu commences à aimer les petites suggestions.
    Les petits résumés.
    Le confort.
    Tu t’habitues.

    Et un jour tu réalises : tu ne sais plus naviguer sans qu’on te tienne la main.

    Comet n’est pas là pour t’aider.
    Il est là pour te rendre dépendant.


    Ce que ça dit de notre époque (et pourquoi c’est triste)

    On a créé le Web pour explorer.
    On y a mis des liens, de la connaissance, de la curiosité.
    Et maintenant, en 2025, on fait quoi ?
    On installe un navigateur qui lit à notre place, qui pense à notre place, qui décide à notre place.

    Parce que l’effort de lire est devenu insupportable.
    Parce que le confort est devenu plus important que la compréhension.

    Parce que la médiocrité déguisée en efficacité, ça passe crème.


    Verdict des Branlos : Comet est une merde brillante

    Oui, c’est ambitieux.
    Oui, techniquement, c’est solide.
    Mais idéologiquement ? C’est un désastre.

    C’est le début de la fin de la pensée critique.
    C’est la fusion entre la surveillance douce et la paresse numérique.

    C’est un navigateur qui ne te laisse plus surfer.
    C’est le Web à travers une vitre teintée d’IA, et tu t’habitues.


    Nous, on clique encore. On lit. On pense. On soupire.


    Comet, garde tes suggestions.
    Garde ton résumé.
    Garde ton sourire de pseudo-assistant.

    Nous, on préfère se tromper seuls que d’avoir raison à travers toi.

  • Chatcontrol : Quand l’Union Européenne décide que la vie privée, c’est surfait

    “Si vous n’avez rien à cacher…”
    … commencez par vos mails, vos nudes, vos blagues douteuses, vos discussions de groupe WhatsApp et vos recherches Google à 3h du matin.
    Asseyez-vous. J’ai un truc à vous dire.

    Note d’un auteur en colère.

    C’est quoi Chatcontrol ?

    Un projet de loi ? Non.
    C’est un cauchemar législatif en costard-cravate, voté par des gens qui ne savent pas faire un copier-coller mais veulent quand même contrôler vos messages privés.

    L’idée ?
    Scanner toutes vos communications numériques (je dis bien TOUTES) pour “protéger les enfants.”
    Oui. C’est littéralement ça. Un scanner automatique dans tous vos outils de messagerie.
    Vos DMs.
    Vos mails.
    Vos photos.
    Vos vocaux.
    Tout.

    Et le tout… traité par une IA.
    Une IA.
    Celle-là même qui a encore du mal à faire la différence entre une banane et un sourire.

    On vous voit venir avec votre chantage moral

    “Tu es contre Chatcontrol ? Donc tu es pour les pédocriminels ?”

    Un citoyen éclairé

    Non Gérard.
    On est juste contre détruire un droit fondamental universel pour régler un problème complexe avec un marteau nucléaire.
    T’es pas un héros quand tu mets l’humanité entière sur écoute pour attraper des monstres.
    T’es juste un technocrate qui panique, et qui pisse sur la démocratie en se mouchant dans la Constitution.

    Casser le chiffrement = ouvrir la porte à tout

    Tu veux casser le chiffrement ?
    Tu veux permettre à des machines, entraînées par des sociétés privées, de lire tous nos messages avant qu’on les envoie ?
    Tu veux construire un monde où la confidentialité n’existe que pour ceux qui savent coder leur propre système ?

    Super. Tu viens d’offrir :

    • Un outil de répression parfait à n’importe quel État autoritaire.
    • Une justification en béton à toutes les dictatures pour faire pareil.
    • Une boîte de Pandore que même Snowden regarderait avec des frissons dans le dos.

    Bravo. Applaudissements.
    C’est plus fort que Pegasus. C’est Pegasus intégré.

    Mais attendez, c’est automatique hein, c’est « l’IA qui gère »

    Ah oui ?
    Tu veux dire que les décisions seront prises par un algorithme incapable de saisir le sarcasme, le contexte, ou la nuance humaine ?

    Tu veux confier la gestion de la vie privée de 447 millions d’Européens à un machin qui va voir une photo floue de ton gosse dans le bain et envoyer un rapport au ministère ?
    Tu veux un monde où ton téléphone est ton délateur ?

    Tu veux un Internet où on se surveille soi-même parce que “l’IA pourrait mal interpréter” ?

    Tu veux que des messages d’amour soient flagués comme suspects parce qu’ils contiennent le mot “mineur” dans une phrase mal tournée ?

    Ce monde-là, c’est pas de la sécurité. C’est de la paranoïa algorithmique sous stéroïdes.

    Chatcontrol, c’est l’État qui entre dans ta chambre. Nu. Avec un carnet.

    C’est ça qu’on ne vous dit pas.
    On vous parle d’“outil de protection”.
    Mais ce qu’on installe, c’est le premier système de surveillance de masse automatisée à l’échelle de l’UE.

    Et une fois que c’est en place ?

    • On change les catégories de contenus à scanner.
    • On ajoute des “discours haineux”.
    • Puis les contenus “désinformatifs”.
    • Puis les “comportements à risque”.
    • Puis… vous.

    Et ça marche, ce truc ? Non.

    Les pédocriminels ?
    Ils savent déjà utiliser des outils hors réseau, hors radar.
    Ce genre de loi n’attrape pas les monstres. Elle piétine les citoyens.
    Elle donne l’illusion de l’action politique à des gens qui n’ont rien foutu depuis 20 ans sur la cybersécurité.
    Elle fait plaisir aux lobbys sécuritaires et aux éditeurs de logiciels-espions.
    Et surtout, elle enterre une bonne fois pour toutes le droit à l’intimité numérique.

    Nous, on dit NON. Et pas poliment.

    Pas en “consultation publique”.
    Pas en note de bas de page.
    Pas en PDF de 74 pages rédigé par un comité chiant.

    On dit NON en lettres capitales, gravées au couteau sur la porte du Parlement.

    Non au flicage préventif.
    Non à la surveillance systémique.
    Non à l’État dans notre poche.
    Non au sacrifice de nos droits sur l’autel de la com. politique.

    Tu penses que c’est exagéré ?

    Lis la loi.
    Lis les votes.
    Lis les réactions des cryptographes, des défenseurs des droits, des experts en sécurité.

    Et surtout, pose-toi cette question :

    Est-ce que tu veux vivre dans un monde où un algorithme lit ton message avant même que ton ami le reçoive ?

    Si ta réponse est non,
    alors tu es des nôtres.
    Tu es un Branlos.
    Et tu n’es pas seul.

    La tech avance.
    Nous, on soupire.
    Mais là, on hurle.

  • Votre navigation web va changer (encore), parce que vous êtes trop bête pour cliquer correctement

    Les bandeaux cookies : le théâtre absurde de l’Internet moderne

    Ah, les fameux bandeaux de cookies. Ce moment magique où vous débarquez sur un site et, au lieu de voir le contenu, vous jouez à « ferme-la ou paramètre pendant 6 minutes ». C’est censé protéger votre vie privée. Spoiler : c’est surtout une façon pour les sites de dire « on s’en fout de votre vie privée, mais on va faire semblant de demander ».

    Résultat ? 99% des gens cliquent sur « tout accepter » plus vite qu’ils n’ont jamais dit « je t’aime ». Bravo. Vous avez cliqué sur votre propre traçage.

    L’Union Européenne sort la serpillère (trop tard, mais c’est mignon)

    Plot twist : la Commission européenne vient de se rendre compte que ces bandeaux sont à peu près aussi utiles qu’un tutoriel TikTok pour désamorcer une bombe. Donc, ils veulent réformer.

    La solution miracle ? Intégrer vos préférences de consentement dans le navigateur. Oui, Chrome, Firefox et Safari vont devenir vos nouvelles nounous à vie privée. Le rêve.

    Imaginez : vous ouvrez Chrome, vous cochez une case genre « ne pas me pister », et voilà, tous les sites sont censés obéir. Ah, douce naïveté.

    Cette idée géniale s’appelle le signal de consentement automatique. Comme si les sites allaient vraiment obéir sans trouver un contournement tordu dans la minute. C’est comme demander à une mouette de ne pas voler votre sandwich.

    Et si les sites ont besoin d’un cookie facultatif ? Bah… tant pis pour eux

    Autre chef-d’œuvre du projet : si votre navigateur dit non aux cookies non essentiels, tant pis pour les sites qui en ont besoin pour fonctionner correctement. Vous n’avez pas dit « tout refuser » ? Trop tard. Le navigateur a parlé.

    La subtilité ? Ça n’existe plus. C’est tout ou rien. Comme Tinder, mais pour vos données personnelles.

    Les acteurs de cette tragicomédie numérique

    Qui ?Ce qu’ils gagnentCe qu’ils perdent
    Vous, l’utilisateur désabuséMoins de bandeaux chiantsEncore moins de contrôle sur ce qui se passe vraiment
    Les sites webPlus besoin de popupEncore plus de devs en burn-out pour contourner les règles
    Les navigateursUne promotion cosmique : du logiciel à juge de paixEncore plus de responsabilités qu’ils vont foirer à moitié


    Et ça arrive quand, ce cirque ?

    Pas de panique, vous avez encore un peu de temps pour cliquer bêtement. La réforme pourrait être officialisée en décembre 2025, soit dans un futur où tout sera probablement encore plus merdique, mais au moins sans pop-up.

    Moins de clics, plus de flou, toujours autant de foutage de gueule

    En résumé : vous étiez trop nombreux à ne pas savoir dire non, alors maintenant c’est le navigateur qui dira non à votre place. Cool ? Peut-être. Flippant ? Probablement. Fonctionnel ? Ah, ah, laisse-moi rire.

    Vous vouliez un web plus simple. Vous aurez un web plus opaque, mais sans pop-ups. Comme ça, vous pourrez être pisté sans même vous en rendre compte, et sans que ça vous dérange.

    C’est beau, le progrès.

  • Bienvenue chez les Branlos : un blog inutile, mais nécessaire

    Bienvenue chez les Branlos : un blog inutile, mais nécessaire

    Il fallait bien que ça arrive.
    Il fallait bien qu’un jour, une bande de potes désabusés, à mi-chemin entre le développeur insomniaque et le troll semi-lucidement éclairé, se dise :

    « Tiens, si on partageait notre aigreur avec le monde ? »

    C’est ainsi qu’est né Branlos.

    Un nom soigneusement choisi, parce qu’il colle parfaitement à notre réalité : on est une belle bande de branleurs.

    On aime la tech, on vit avec elle, parfois même on travaille dedans (les plus malchanceux d’entre nous), mais surtout… on la critique. Fort. Tout le temps. Avec une mauvaise foi parfaitement assumée.

    Pourquoi un blog ?

    Parce qu’on en avait marre d’écrire des pavés sur Signal que personne ne lit.
    Parce qu’on voulait créer un coin à nous, où le sarcasme est roi, l’analyse est subjective, et les conclusions sont souvent :

    « Tout ça pour ça ? »

    Ce blog n’a pas pour ambition de changer le monde.
    Il a pour ambition de le regarder évoluer en grimaçant, les bras croisés, le café froid, le terminal ouvert, et le regard vide.

    Et de temps en temps, de balancer un article pour dire que oui, on a vu la dernière nouveauté, et non, on n’est pas impressionnés.

    Un graphiste ? Pour quoi faire ?

    On aurait pu faire comme tout le monde. Engager un DA, brainstormer sur Figma, lancer une newsletter sur Substack, et poster des carrousels LinkedIn.
    Mais non.
    On a préféré faire confiance à la pure authenticité du thème par défaut de WordPress.
    Pas par flemme (enfin… pas que), mais parce que c’est beau dans sa laideur. Brut. Sec. Brutalement honnête. Comme nous.

    Ce que vous trouverez ici

    • Des critiques de gadgets qui coûtent trop cher et font trop peu.
    • Des réflexions sur le monde numérique avec autant d’enthousiasme qu’un lundi matin sans café.
    • Des insultes subtiles envers la blockchain, le Web3, le prompt engineering, les smartphones pliables, les start-ups en « as-a-service ».
    • De l’amour vache pour cette tech qu’on aime autant qu’on la hait.

    Et maintenant ?

    Maintenant, on écrit.
    On râle.
    On déconstruit.
    On regarde passer les innovations comme on regarde passer les bus : en se demandant si on n’aurait pas mieux fait de rester chez soi.

    Vous pouvez lire, commenter, ou hurler dans le vide.

    Mais sachez une chose :


    La tech avance.
    Nous, on soupire.